Les jeunes s’engagent ainsi dans une mission de service civique pour une durée de 8 mois. Ils ont pour missions l’organisation et l’animation de cours de français, l’organisation d’ateliers de lutte contre les discriminations et préjugés, et la réalisation d’actions de sensibilisations autour de la santé, l’accès aux droits et la scolarisation.

Les jeunes volontaires mobilisés pendant le confinement

Ornela, une jeune volontaire d’origine Albanaise, suivie par le programme Accelair 31, a intégré le projet Volont’R en septembre 2019. À ses débuts en tant que volontaire, elle ne parlait pas français, aujourd’hui, elle est fière d’être en mesure de s’exprimer facilement, et d’avoir participé à cette initiative solidaire. Avec son binôme francophone, ils ont appelé plusieurs personnes de nationalité albanaise pour échanger ensemble sur le confinement, rassurer, et garder le lien. Riche de cette expérience, elle souhaiterait, à la fin de son service civique, intégrer une école pour devenir assistante sociale, et continuer à accompagner et soutenir les personnes qui en ont besoin.

Leonardo, lui aussi d’origine albanaise, a réalisé son service civique l’année dernière. Aujourd’hui, il est à l’école de la deuxième chance et souhaite intégrer un CAP en septembre, pour devenir barbier. Il en parle avec beaucoup de nostalgie, et le dit clairement : « je voulais faire un autre service civique, mais ce n’était pas possible ». Pendant le confinement, et de manière totalement bénévole, il a lui aussi participé à des initiatives auprès de la communauté albanaise toulousaine. Il a notamment accompagné des parents pour expliquer les modalités d’arrêt et de reprise de l’école.

 

Un premier pas vers l'autonomie et l'insertion

Pour les jeunes BPI, cette expérience en service est une première entrée dans le monde du travail en France, et représente un premier pas vers leur autonomie et leur insertion professionnelle.

Elle leur a par ailleurs donné l’opportunité de se sentir utile, de valoriser leurs compétences, et de participer au bien commun pendant le confinement, tout en gardant un lien social.

C’est une vraie réussite !